Facteurs de bonne santé mentale
Existe-il des facteurs pour aller mieux ? des leviers à connaitre pour activer son mieux-être ?
BLA-BLA PSY
5/27/20254 min read
Agir en santé mentale, c'est important, faut prendre soin des personnes face à la souffrance au travail, la souffrance des bleus de la vie, et tout et tout, bref... Oui. Certes. Ceci-dit, ne pourrait-on pas avoir un ou deux trucs avant, histoire d'être mieux équipé/e face à une galère ?
Ben si tiens quelle bonne idée ! ah oui, au fait, la santé mentale ça s'apprend, ça s'appelle la prévention (ouais je sais c'est pas sexy), ça coûte moins cher et c'est rageant d'apprendre ça un poil trop tard après avoir essuyé une dép. J'dis ça j'dis rien mais quand même, on pourrait peut-être enseigner un peu quelque chose de ça aux enfants non ? et en prendre un peu pour nous aussi, du coup...
Les facteurs de bonne santé mentale
Pour faire court :
Premièrement, travaillez sur :
votre sentiment de sécurité
votre sentiment de capabilité
votre sentiment d'utilité
Puis, vérifier votre environnement, assurez-vous de la bonne qualité de votre soutien social, comme un cercle autour de vous :
le soutien social formel : les professionnels qui remplissent leur rôle auprès de vous (pharmacien, psy, médecin, ostéo, kiné, etc). En avez-vous repérer de bons en proximité de vous, sont-ils suffisamment à votre écoute ?
le soutien social informel, comme un cercle rapproché de vous, votre garde rapprochée : la famille, les amis, les proches, vos animaux, vos clubs d'activité, vos loisirs ou passions,...
le sentiment de sécurité : c'est l'inverse de se sentir menacé, c'est ce qui me permet de ressentir que je peux me laisser aller, tout est safe, tout est serein, je suis bien... qui me permet ça ? où je ressens ça ? comment je suis au contact de cette sensation ? : où est ce lieu sûr ?
le sentiment de capabilité : c'est l'inverse du sentiment d'impuissance qui nous fait plonger dans des douleurs psychiques intenses. Dans un certain contexte, je me sais capable d'être quelqu'un ou de faire quelque chose qui a de la valeur, qui compte. A quelle occasion je peux dire ça de moi ?
le sentiment d'utilité : c'est l'inverse du sentiment d'inutilité lequel vient perforer, grever, l'estime de soi et la confiance en soi. Je sais faire quelque chose et c'est utile pour... pour qui? pour quoi ? quelle est ma botte secrète ? En quoi puis-je dire : "ha ben tiens, sur ça, on peut compter sur moi" ?
le soutien informel est plus intense, plus réactif, plus solide que le soutien formel, mais parfois on se rend compte qu'on n'est pas riche en garde rapprochée. Il faut alors aller développer avec soin et intention le deuxième cercle, le soutien formel : choisissez vos partenaires de santé comme un chef d'entreprise le ferait avec ses salariés ou ses fournisseurs. C'est vous le patron de votre entreprise "santé".
le sentiment d'être aimé/e et de pouvoir aimer est une base importante. Le cercle social, formel, informel, acquis ou construit, vous apportent l'occasion de développer ce sentiment en nourrissant l'expérience de donner et de recevoir : développez-le en pleine conscience.
Et aussi, bien sûr :
- les facteurs de protection :
l'humour protège : le perte du sens de l'humour est un marqueur important à repérer, en cas de coup dur rabattez-vous dès que c'est possible sur des spectacles des stand-up, etc... à binger sans modération
l'action protège : passer à l'action, même petite : il faut agir ; imposer de la distractibilité à votre esprit qui peut manquer de mobilité, et resté sur une idée fixe dépressiogène. Donc le mouvement, l'action, permet d'accompagner votre cerveau et votre mental à accéder à un mouvement psychique de digestion des émotions. Par exemple, marcher remet en route les fonctionnements psychologiques : le corps et l'esprit, ensemble, apprennent par le mouvement que tout change, tout évolue, tout est phase, l'une après l'autre
la spiritualité aide aussi beaucoup : la religion si c'est votre kif, sinon, plus large que ça : vos croyances en la vie, vos valeurs
prendre soin des modalités de nos 5 sens : le son, la vue, l'odorat, le gout, le toucher : nos entrées sensorielles font portes de passage pour les traumas mais aussi pour la restauration et la prévention, il est donc important d'en prendre soin. Regarder des belles choses, porter son attention sur l'écoute d'un rire, sentir une fleur, gouter quelque chose de savoureux, laisser le vent ou le soleil caresser sa peau en pleine conscience : c'est une attitude à adopter pour cultiver une ressource psychologique face aux événements de la vie
et, et, et enfin, last but not least : gardez dans un coin de votre esprit tous les trucs que vous aimeriez faire mais là tout de suite ben ça s'y prête pas, ce n'est pas le bon timing, pas le moment... quand ça va pas, quand on est au fond de la piscine, ces trucs-là servent d'étoiles dans le ciel pour lever la tête et sortir de l'eau, donner un coup de talon pour remonter. Apprendre l'italien, jouer de la trompette, faire du dessin, planter du basilic, promener les chiens de la SPA, et d'autres choses encore...
Be happy-cul(-tiva)teur !
Cabinet de psychologie en ligne
Inscription à la newsletter
© 2025. All rights reserved.

