Feel Good Access - La démarche en 9 paliers

9 sections, 9 thèmes différents, 9 paliers, 9 rdv : 1 proposition pour travailler à l'autonomisation de votre personnalité

Le Feel Good Access

- La démarche en 9 paliers -

1. accepter sa vulnérabilité : nous sommes tous anxieux, stressés, inquiets pour des raisons différentes mais nous traversons tous des périodes de questionnements et de doutes... parfois profonds, parfois intenses. Pourquoi suis-je comme cela ou pas assez ceci... ?

Notez simplement les questions qui vous traversent. Acceptez de voir que vous êtes imparfait/e, voire bizarre, décalé/e, bref ce qui fait que vous êtes humain/e ; et faites cela sans jugement.

Et en vrai ce n'est pas très grave ce truc différent. Il ne convient pas à tout le monde, mais ça tombe bien parce que, vous, de votre côté, vous n'allez pas non plus faire une soirée avec tout le monde.

Donc ce qui peut vous gêner, ok, travaillons dessus, mais sans pour autant le gommer, l'effacer, le détruire. Il ne s'agit pas de convenir aux autres, il s'agit de construire à partir de soi. De toute façon, entre nous, vous vous êtes déjà rendu compte que ce n'était pas faisable d'être quelqu'un d'autre.

Donc exit la purge ou l'effacement de votre bizarrerie, on en a tous, même si elles ne se voient pas tout de suite.

Ce palier nous convoque donc à accepter d'être ce que l'on est, sans juger, comme une base à partir de laquelle on peut faire évoluer des choses.

Faire grandir un soi bien à soi, bien traité, voire bien aimé (oui soyons fou), et cette base du tout départ, celle que vous ne vouliez pas, et bien devinez quoi ? elle porte un message qui vous est utile, et même nécessaire, pour créer votre déplacement vers l'étape d'après.

Voilà le premier rdv : accepter  le message de ses vulnérabilités, ne pas lutter contre une partie de sa nature, sans tomber pour autant dans ses excès, et en tirer un enseignement pour tracer une perspective vers une évolution qui a du sens pour soi

2. regagner en estime de soi : c'est le pendant de l'acceptation, sans jugement, de vos bizarreries.

Une fois que vous avez accepté de voir qu'il existait chez vous des parties différentes, après ce travail pour enfin arrêter des luttes inutiles, il s'agit maintenant de redonner de la valeur à ce que vous êtes, à toutes ces parties trop souvent oubliées, passées sous silence, dévalorisées, dévaluées parce que, en vrai, pas au centre de votre regard.

A scruter ce qui ne va pas, on en oublie de voir quelles sont nos propres beautés, nos paillettes, nos pépites, nos trucs bien quoi.

Donc voilà le rdv  : Valoriser qui je suis, aimer et féliciter mes parties saines et belles, mes tendres dons que j'ai reçus, ou que j'ai acquis, et que je peux offrir à qui le mérite selon mes choix. Célébrer ses réussites est aussi important que soigner ses difficultés

3. dépasser ses blessures : dans la poursuite d'accepter et valoriser les différentes parties qui nous constituent, il s'agit ici de voir ce qui a pu être abimé, et se mettre au travail de cette réparation intime et nécessaire pour dénouer les liens d'emprise et s'en libérer.

Des blessures d'hier ou d'aujourd'hui, elles sont toutes dotées d'un pouvoir infectant sur toutes les dimensions de notre vie, et leurs effets sont contaminants sur nos proches, et même de génération en génération, le trauma a ce truc de s'infiltrer et de rester, s'il n'est pas traité.

Dans 50% des cas, un trauma psychique se résout "tout seul" au bout de 2 ans. "Tout seul" ça veut dire sans l'aide de professionnels. Bon, c'est très éprouvant de s'en occuper "tout seul". Et si le trauma est aggravé parce qu'il est précoce, ou provenant d'une agression plutôt que d'un accident par exemple, ou sexuel, ou dissociatif, alors la probabilité de se résoudre "tout seul" s'effondre, et les risques de conduites suicidaires, ou addictives, et les risques de désinsertion sociale et professionnelle augmentent en flèche.

Sans parler des traumas, mais  parlons "seulement" des blessures mesquines, des bleus de la vie, des égratignures amoureuses, des déceptions affectives, des coups par lâcheté, des brûlures de l'âme, de nos égos dérangeants, sclérosants, et nous voilà aigris, diminués, handicapés, rendus incapables de réceptionner la confiance, l'amour, la légèreté, la joie. Bon, bah c'est dommage. Parce que ça se traite bien ça, ça fait longtemps que les psychologues le font maintenant. En plus il y a des astuces pour renforcer sa santé mentale, c'est dommage de rester enfermer dans ces blessures, elles ne sont pas de beaux paysages pour notre vie affective.

Donc s'en libérer c'est important. On ne sait pas toujours qu'on porte les signes d'un trauma ou de blessures psychiques. Ce sont des handicaps invisibles, si on ne sait pas les reconnaitre, et deviennent alors indicibles, intraitables, très irritables.

Voilà le rdv : dépasser ses blessures, c'est d'abord les voir, les lire, les dire, pour les mettre au travail, et s'en séparer. Sortir de l'invisible, de l'indicible et de l'impensable. C'est un long chemin qui en vaut la peine. La libération qui en résulte produit de la ressource pour la personne et s'offre alors de la place à l'intérieur d'elle-même pour accueillir et donner, à nouveau.

4. faire couple : voilà une étape très concrète de mise à l'épreuve de la réalité de notre maturité affective et de notre autonomie de personnalité. Fois deux ! et les combinatoires mathématiques nous expliquent que la factorisation de deux variables aléatoires avec des inconnues ça donne un sacré mal de crâne.  

Faire couple, être à deux, c'est jouer d'abord sa capacité à être un, autonome. On ne peut pas bien aimer l'autre si on n'a pas appris à s'aimer soi-même. Que nous racontent sur soi-même nos difficultés de couple ?

Dans cet exercice de duo, on navigue entre complémentarité et altérité, connu et inconnu, complicité et étrangeté, solidarité et individuation, confusion et superpositions. Le lien toxique le plus courant est la dépendance affective qui est souvent le  miroir de l'angoisse d'abandon.

Bon, un couple de deux personnes en difficulté psychique ou dotées de personnalités immatures c'est comme une potion chimique qui mélangent des molécules instables ;  ceci dit l'association n'est pas forcément délétère et les liaisons peuvent se renforcer et stabiliser l'ensemble, un certain temps, et dans un environnement stable, bon, souvent c'est l'autre option qui se passe :  les molécules s'agitent, les liaisons se cassent, des électrons se perdent, l'énergie fluctue, et la dissolution ou l'explosion sont des modes de résolution plus que probables, formes finales... vers un nouveau départ.

Et bien en tant que thérapeute je vais vous dire : "c'est pas grave, ça s'appelle expérimenter, et c'est comme ça qu'on grandit", même quand on est déjà grand, et oui on se sépare à tout âge, dans tous les pays, dans tous les niveaux sociaux etc... n'en faisons pas un naufrage, mais un largage puisque l'image de la molécule s'y prête davantage.

Le gros "plus" c'est donc d'éprouver, de s'exercer à aimer, comment aimer, aimer l'autre, s'aimer soi même, montrer à l'autre comment être aimé/e aussi... aimer ça s'apprend.

Voilà le rdv : sais-je m'aimer sainement, pleinement, avec toutes mes parties réunies, pour ensuite savoir et pouvoir aimer l'autre sainement, et pleinement. En me conservant entier/ère. En le/la conservant entier/ère. Sans me consumer, sans le/la consommer.

5. élever un enfant : tout en progression des étapes précédentes, élever un enfant : c'est le combo gagnant de la mise en abîme de la somme de nos vulnérabilités,  ce n'est pas simple !

Nous aborderons donc dans cette section quelques trucs et astuces, des livres, des films etc pour se nourrir de comment faire mieux, et comment communiquer avec nos enfants en fonction de leur âge.

Le rdv de ce palier, le voici : élever un enfant c'est réussir à s'élever à sa hauteur.

6. prendre soin de sa santé sexuelle : le désir intime, la joie de se sentir libre et bien dans son corps se rejoue dans sa sexualité, dans son identité de genre, dans sa connexion avec le plaisir et le désir sexuels.

Sujet hyper tabou, encore aujourd'hui bien sûr, souvent surcôté avant l'arrivée de nos enfants, souvent en danger de disparition après, la santé sexuelle est une dimension de l'exercice de la paix avec soi et de sa liberté au monde.

Le rdv à ce palier : Qu'est ce que ma sexualité m'a appris de moi ? et est ce que ma façon de l'exercer est en correspondance ?

7. cultiver le bien-travailler : Parce que le bien-être ne va pas sans le bien-travailler, et réciproquement, il est important de poser ses propres repères de ce qu'est le bien-être, y compris dans sa vie professionnelle, dans son rapport au travail, tout en gardant sa lucidité sur ce monde du travail qui n'aime pas tant, pour de vrai, et c'est un peu triste, la notion de bien-être.

Les organisations et les responsables sont très peu formés à l'exigence de l'exemplarité. Pourtant ils y sont appelés, mais pour de vrais, ils ne cherchent même pas à être formés, tout juste informés. Disons que cela est évolutif... ou performatif (parce qu'ils aiment bien ce mot-là par contre).

Le rdv de ce palier : clairement gagner en lucidité, rompre les mythes du travail collaboratif et éduqué. Ce qui sévit dans les organisations y compris chez les managers c'est en premier lieu les violences internes. C'est pas moi qui le dis mais le Ministère du Travail.

Alors on a beau dos de parler de posture et d'exemplarité... bref, le rdv de ce palier donc : ne pas être dupe, et construire son histoire, à soi, professionnelle, celle qui a du sens, pour soi, avec son travail.

8. aider les aidants : personne n'est le sauveur de quoi que ce soit ou qui que ce soit, mais on a tous ou on aura tous, à un moment de sa vie, un rôle d'aidant. Certaines philosophies de vie définissent ce rôle comme un facteur capital de son propre bien-être.

Aider est utile à soi. Aider c'est donc construire une démarche personnelle, individuelle, en même temps que de partager un acte de don avec un autre qui accepte et donne la possibilité de ce don.

Le rdv de ce palier : comment aider sans sauver ? ou aussi : comment ne pas s'oublier en tant qu'aidant ? ou encore mieux : suis-je capable d'arrêter ce rôle d'aidant demain ? si c'est non : aïe, dépendance... vous devenez votre propre bourreau et peut-être même celui de l'autre... être aidant, c'est mieux de s'y préparer avant même d'investir ce rôle. 

9. pratiquer la thérapie : si je pouvais je militerais pour enseigner la psycho-éducation partout, dès le plus jeune âge...

Je crois profondément que nous pouvons tous devenir un peu notre propre soignant, avec les bonnes clefs. A un certain moment on a besoin de consulter, mais à un autre degré, plus léger, il est possible de développer sa propre capacité à construire ses ressources en santé mentale. On en parle dans cette section.

Le rdv de ce palier : est-ce que je connais mes signaux ? est-ce que je connais sur quelles parties de mon corps se portent mes émotions ? est-ce que je connais mes vulnérabilités et mes facteurs de protection ? ai-je une conduite de santé pour moi-même ? suis-je bon thérapeute avec moi ?

"Pratiquer la thérapie" c'est aussi une section du Feel Good Access pour les professionnels du soin relationnel afin de proposer un espace d'échange entre thérapeutes pour nous offrir un lieu bienveillant et partager autant l'écoute que nos doutes. Des groupes d'échange et de paroles pour les professionnels du soin sont organisés à cet endroit.

Oyé, oyé amis thérapeutes, psychologues, kinésiologues, art-thérapeutes, éducateurs, assistants sociaux, infirmiers, et d'autres encore : le soin relationnel englobe beaucoup de professions ! Viendez donc discuter !

9 paliers, 9 rdv

La démarche en 9 paliers vous convoque à 9 rdv avec une question à laquelle répondre. A vous de voir ce qu'elle vous renvoie, et comment vous vous sentez libre et en paix à chacun de ses rdv avec vous.  

Les 9 sections du Feel Good Acces vous permettent d'aller explorer des outils, des podcasts, des vidéos, des livres, etc afin de creuser un peu le sujet de chaque palier. Bonne découverte à vous !